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Pour le centenaire du Surréalisme, les Malmarrants sont de retour En 1924 naissait le mouvement artistique du Surréalisme. Un centenaire à célébrer par les jeux de mots et les détournements d’images.

Publication : (actualisé le ) par Mme Staffa

Matteo et Ismaël ont su faire honneur à l’art du détournement d’objets impulsé par le poète André Breton en 1924, dans son texte intitulé Discours sur le peu de réalité.

Vous connaissez peut-être le service à café recouvert de fourrure, imaginé par Méret Oppenheim, le téléphone homard, conçu par Salvador Dali, ou encore le fer à repasser clouté de Man Ray...

Avec Ismaël et Matteo, ce sont de nouveaux objets impossibles qui sont mis à l’honneur, des articles originaux, totalement inutiles, mais qu’il faut absolument avoir chez soi.

Ils essaieront ainsi de vous vendre la fourchette à soupe, le parapluie passoire, l’eau déshydratée, le miroir opaque et le livre électronique vintage.

En 1869, la même année que le roman de Jules Verne Autour de la Lune, paraissait Les Chants de Maldoror de Lautréamont, avec cette phrase qui allait petit à petit se frayer un chemin jusqu’aux dadaïstes, précurseurs, en 1916, du Surréalisme :

"Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie."

Belle écoute à toutes et à tous et à bientôt sur Malmais’ondes !

Voici la première émission des Malmarrants :

La musique des génériques de début et de fin est extraite du site https://www.auboutdufil.com.
Elle s’intitule "Dolling" et est créée par Cybersdf.
Vous reconnaîtrez la voix de Jacques Villeret et la citation extraite du film Le Dîner de cons.